Dark-Fire

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Des cendres renait le feu...

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    Background : Manuelo Di Alejendro

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    Message  LordToms Mer 21 Déc - 16:00

    Je suis né un jour de pluie, dans le Manoir Di Alejendro. Ma famille était une des familles les plus aisées des régions du Sud. Si ce nom ne vous dit rien, pour moi il reste hélas graver dans ma mémoire comme la marque d'un héritage maudit... Mais avant d'en venir à ce moment de ma vie qui vous éclairera sur cette déclaration parlons plutôt de moi et de mon enfance voulez-vous ?

    Je me nomme Manuelo Di Alejendro. Je vécu une enfance confortable et raffinée auprès de ma famille. J'ai appris dès mon plus jeune age à lire et à écrire et très vite j'ai plongé dans le monde des livres. On m'a aussi appris à monter à cheval, à me tenir correctement devant les nobles, et surtout à me battre au fleuret. Car notre vie de bourgeois n'était pas sans risque. Et encore je n'imagine pas si en plus de cela nous avions étaient des nobles... Bien que je crois que ça n'aurait pas été pire puisque mon père se prenait pour l'un d'eux.

    Mais je ne vous ai pas parlé de ce qui est arrivé à mes quatre ans. C'est, je crois, ce qui m'est arrivé de mieux dans la vie. Ma mère a donné naissance à ma petite sœur que je chéri de tout mon cœur. Nous avons depuis grandit ensemble et j'ai toujours mit un trait d'honneur à la protéger. Depuis qu'elle est toute petite ma sœur, du nom d'Eléanora, est fragile. Elle est plutôt petite et pas très sportive. Mais attention derrière cette apparence adorable ce cache une vrai louve au caractère bien trempé. Elle est d'une beauté rayonnante malgré son teint pale. Elle a de beaux cheveux roux, et des yeux verts qui vous transpercent d'un seul regard. Méfiez-vous si elle porte un regard furieux sur vous, vous pourriez vite le regretter.

    Quand à moi ? Je suis un peu l'inverse. J'ai la peau bronzé de nature, qui me vient de mes origines et qui a dut oublier de se transmettre à ma sœur. J'ai aussi les cheveux roux, mais plus foncés et mes yeux sont vert jaune, brillant d'une lueur animale et violente. Surtout maintenant, car avant j'avais un regard bien plus doux. Cependant je dois avouer que cela me donne un certain charme. Et ce n'est pas ces dames qui vont me contre-dire.

    Mais revenons-en à mon passé torturé. Car il l'a été. Ma mère, voyez-vous, était une femme qui était douce et attentionnée. Elle nous aimait beaucoup ma sœur et moi. Mais hélas ce n'était pas le cas de mon père qui devenait de plus en plus détestable au fil des années. Et c'est à mes sept ans et aux trois de ma sœur que notre mère décida de nous confier à notre père, pour ne pas dire nous abandonner... Car nous nous sommes sentis tous bien vite abandonnés depuis ce jour là. Et ainsi commença la tyrannie de mon père...

    Je ne peux pas dire que la vie ne fut pas entourée de belles choses agréables et confortables, mais que vaut le luxe et la richesse si à côté il n'y a plus aucune liberté ? C'est la question qui m'est sans cesse revenu en tête alors que -bravant l'interdiction de mon père- j'allais à la bibliothèque en pleine nuit pour y lire et étudier en secret toutes les choses qu'ils m'interdisaient de connaître et d'apprendre. Tant de choses à lire et à apprendre. Tant de chose à découvrir dans les livres et si peu de temps pour les étudier... Je n'avais d'autre choix que de me lever après le couvre-feu pour aller secrètement à la bibliothèque.

    J'y ai appris alors beaucoup de chose. J'y ai même commencé l'étude de la langue ancienne mais ce fut tache difficile pour moi avec si peu de temps pour étudier. J'ai aussi appris dans les registres de la famille que ma mère était (ou est toujours... allez savoir) une descendante d'une famille d'assassins redoutable tant leur férocité faisait penser à des bêtes sauvages. Des bêtes sauvages mais tellement resplendissante. Des fauves avec la beauté caractéristique des prédateurs.

    Le clan des Loups d'Argent, tel était le nom de leur guilde d'assassins. Et j'étais assez impressionné par leur histoire. Fondé par le maitre assassin, le Loup Blanc, ce clan s'était forgé une solide réputation.

    Malheureusement je n'eut pas le temps d'en apprendre beaucoup sur eux car j'avais déjà atteint l'age de mes 20 ans et je n'étais toujours pas marié. Aussi mon père qui contrôlait tout jusqu'aux heures de repas en passant par mon programme de la journée s'est entiché de la folle idée de me trouver une épouse convenable (et riche surtout). C'est alors que j'ai commencé à m'insurger petit à petit. La haine qui depuis longtemps dormait en moi avait fini par exploser. Et encore plus lorsque j'eus découvert qu'il était aussi question de marier ma petite sœur à peine âgée de 16 ans à un noble du nom de Peter Wilkinson. Je ne le connaissais pas ce Wilkinson mais je le détestais déjà.

    Je me suis alors insurgé. J'ai contesté ouvertement le choix de mon père et lui ait demandé d'oublier cette idée. Il m'a alors ri au nez et fait punir. J'ai surement dut prendre vingt bons coups de bâtons ce jour là. Mais alors qu'on me battait je jurais de me venger et de ne pas rester la victime de cette tyrannie qui n'avait duré que trop longtemps.

    Ma sœur et moi nous étions alors concerté un soir en toute discrétion. Elle ne voulait pas de se mariage et moi non plus. Ma pauvre sœur pleurait de chagrin tant elle redoutait d'y être contrainte. Je lui ai alors promis que la nuit suivante nous allions quitter cet endroit tous les deux.

    C'est ce fameux soir que mon histoire commença alors vraiment. Alors que nous empruntions tous les deux un passage secret que j'avais découvert bien des mois auparavant qui passait sous le manoir et qui conduisait à l'extérieur de celui-ci dans un bosquet à l'abri des regards indiscrets, nous avons quitté le manoir sans plus de provisions qu'il n'en fallait pour vivre une semaine. Et nous nous sommes alors enfui pour aller vivre tous les deux dans la précarité. Mais au moins nos étions tous les deux et heureux d'avoir l'autre avec soi.

    Nous nous sommes installés en bordure de forêt non loin d'une ville moyennement peuplée et nous avons vécu des jours à travailler pour un salaire de misère. Ma sœur s'est découvert auprès d'un guérisseur un talent pour s'occuper et guérir des personnes malades et souffrantes. Et c'est avec mon premier salaire que je lui offrit son premier livre sur l'anatomie humaine. Elle m'en remercia et je me souviendrais toujours de ce sourire d'enfant qui illumina son visage ce moment là.

    Quand à moi... Et bien il n'y a que ma soeur qui me rendait heureuse... Malheureusement je n'eus aucun succès dans les divers métiers que j'enchainai. Seule ma force physique semblait convenir à mes employés... du moins c'était le cas à chaque fois avant que des camarades se charge de me chercher des noises... Cela finissait bien souvent en effusion de sang et en règlement de compte. J'étais pour ainsi dire quelqu'un de très susceptible et très impulsif et le premier à me chercher des poux sur la tête pouvait être sûr de se retrouver encastré dans un mur, tête la première. Je suis rarement calme...

    Aussi cela me coûtait-il toujours mon emploi ce qui exaspérait un peu ma sœur. Alors pour ne pas que nous vivions sans argent, je me suis mis à voler. Oui je l'avoue j'ai volé... Mais ce n'est franchement pas le plus terrible croyez moi. Ça ce n'est vraiment rien. Voler on peut le faire sans problème ni remord. Ça oui je peux vous l'assurer. Vous aurez peut-être du mal à dormir au début mais après cela passe très vite. Non, ce qui est bien pire c'est d'assassiner et quand vous n'avez pas l'habitude... et ben c'est pas facile du tout croyez-moi. Et là pour le coup vous devenez vraiment insomniaque.

    Et pourtant je l'ai fait... Oui, j'ai tué et pas qu'une fois. C'est mon métier à présent. Comment en suis-je arrivé là ? Et bien ça c'est toute une histoire... Comment vous expliquer ça ? Et bien voilà... J'ai rencontré une femme, non pas charmante, ni intéressante, c'est simplement que je l'ai rencontré par hasard alors que je commettais pour la je ne sais plus combien de fois un vol. Elle m'a alors observé attentivement et finalement elle m'est tombé dessus. Elle me disait que le vol ne rapporterai rien que des ennuis. « Si tu veux vraiment de l'argent », me disait-elle « alors tue pour de l'argent. Toi qui est si fort tu devrais pouvoir devenir un assassin de talent. »

    Mais comment ? Et pourquoi ? Je n'avais aucune raison de prendre la vie d'un autre. Alors elle m'a expliqué ce qu'aujourd'hui je sais. Le monde est rempli d'odieuses personnes. Tuer n'est pas un mal si ont le fait pour de bonnes raisons. Pour ma part ça aurait été gagné de l'argent donc en soit ce n'était peut-être pas forcément une bonne chose. Mais elle m'a alors instruit et m'a appris que tuer de mauvaises personnes ce n'était pas forcément une mauvaise chose. J'étais plutôt d'accord même si je trouvais ça très arbitraire. Mais maintenant je sais que j'ai raison de faire ça, j'ai toujours eu raison de faire ça, car nos cibles ne furent que des monstres, des nobles véreux, des gens sans scrupules ni remords...

    Alors si vous me dites que je suis comme eux à décider qui doit vivre ou mourir je vous répondrai simplement que vous devriez faire attention quand vous irez vous coucher. Je ne suis peut-être pas le mieux placé pour juger quelqu'un mais je sais à quel point les gens souffrent de la cruauté d'un seul homme quand celui-ci possède trop de pouvoir. Alors je ne peux que continuer à croire en mes actions.

    J'ai vu beaucoup de chose au cour de cette jeunesse. Et elle n'est pas encore terminé. J'ai entendu dire que parmi nous, les humains, des hommes monstrueux se dissimulaient. Des bêtes sous un manteau de chair... Aussi serais-je sans pitié autant avec eux qu'avec les humains qui se comportent comme des monstres.

    Je suis Manuelo Di Alejendro et je suis un Assassin.

      La date/heure actuelle est Ven 17 Mai - 10:20